08 décembre 2009

Conversation secrète.


-"MAIS ENFIN, QU'EST CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ? " vociféra le président.
Dans son bureau aux dorures d'apparat, le président virait au cramoisi. Il venait de recevoir les chiffres du chômage, de l'inflation et des importations.
Et le classement des super-puissances mondiales venait d'être publié. Son pays venait de dégringoler de 5 places.
-" Ce sont les chiffres du semestre, monsieur le président." déclara son conseiller.
-"Je vois bien que ce que c'est ! tonna le président. "ce que je veux savoir, c'est pourquoi on est dans cette merde !"
Un silence se fit dans le bureau.
-"Bertholet ! lança le président sans lever les yeux de ses feuilles "Expliquez moi ça!".
Le conseiller se racla la gorge.
-" Eh bien, monsieur le président, la conjoncture mondiale est au plus bas, et les indicateurs financier..."
-"Arrêtez avec votre baratin ! le coupa le président. Vous me faites chier ! Ne me prenez pas pour un con. J'ai demandé une explication, pas un discours. Les discours, c'est mon domaine!".
Le silence se fit.
-"Allez, sortez ! Tous !"
Les conseillers quittèrent le bureau aussi vite que la dignité le leur permettait.

Une fois le dernier sorti et la porte refermée, le président se retrouva seul face à ces chiffres qu'il n'arrivait pas à croire. Il appuya sur le bouton d'un interphone posé sur le bureau.
Sa colère était retombée.
-" Philippe, viens me voir s'il te plaît" appela-t-il sur un ton calme.
Par une porte de côté presque dissimulée par les boiseries, un homme d'une cinquantaine d'années entra sans frapper et vint s'asseoir sur le coin du bureau présidentiel.
-"Qu'est ce qu'il y a ?" demanda-t-il.
-"Tu as vu les chiffres ?"
-"Oui."
-" Tu peux m'expliquer ?"
-"Oui"
-"Je t'écoute".
Le président continuait de parcourir les colonnes de chiffres et de statistique.
Philippe se leva pour faire les cents pas tout en parlant.
-"Oh ! eh ben, c'est assez simple. Le chômage monte parce que les entreprises n'embauchent pas. Du coup, elles n'arrivent pas à fabriquer, donc on n'exporte pas, donc on ne vend pas assez, donc on a des dettes, donc notre puissance économique baisse."
-" Oui, d'accord. Mais pourquoi elles n'embauchent pas ? Je leur ai pourtant laissé la bride sur le cou, non ? La flexibilité, pas de salaire minimum, une baisse des impots et de la tva. Je leur ai offert des marchés qui avant étaient réservés au service public. Je ne vois pas ce qu'il leur faut de plus!"
-"Le probleme, ce n'est pas d'embaucher, mais de trouver QUI embaucher"
-...
-"Il y a pleins de chomeurs, en effet, mais le niveau est dramatiquement bas.
-"Mais enfin, j'ai pourtant tout fait pour que les formation soient de plus en plus qualifiées et spécialisées. Les gosses sortent du Bac en étant déjà spécialisés !"
-"Ben oui, mais ils ne savent rien faire"
-" Eh ben, ils font une formation en alternance ou un stage pour apprendre le reste."
-" Ah mais c'est pas possible ça, mon vieux."
-" Comment ça, c'est pas possible ?"
-" Ben non, il n'y a pas de formateurs".
-...
-" Comme tu as spécialisé tout le monde dans sa branche d'activité, personne n'a les capacités pour former les autres. Ils sont tous des super techniciens ou des super cerveaux, mais pas un seul ne sait comment le transmettre. Ceux qui ont un savoir ne savent pas le transmettre, et ceux qui savent enseigner n'ont rien à enseigner."
-" Ne te fous pas de moi. On n'a qu'à les mettre ensemble dans la même pièce et ils arriveront à un résultat".
Philippe émis un petit rire.
-"Quoi ? "tonna le président
-" On a bien essayé. mais on a eu des surprises. Tu vois, les techniciens sont venus. Ils étaient tous là à l'heure pile, prêts à bosser. Par contre pas un des littéraires n'est venu."
-'" Pas un ?"
-" Enfin, pas un n'est arrivé. Tu sais, les littéraires de maintenant ne sont pas vraiment à l'aise avec la technique, les transports, les horaires, tout ça...A force de se spécialiser dans la recherche pure, il ont un peu coupé les amarres avec les préoccupations quotidiennes. Alors, souvent, ils oublient les rendez vous, les horaires de train, les correspondances de métro. ..
Ah si, pardon !  y'en a un qui est arrivé en tout cas. On l'a trouvé devant l'ascenceur, absorbé dans l'examen du bouton d'appel qui clignotait. Il prenait des notes sur un carnet. Il est resté toute la journée comme ça. Impossible de le déloger. Un pouvoir de concentration incroyable!"
-" Et les autres... les techniciens. Ils ont fait quoi ?"
-" Ah ben ils sont partis, hein. Et ils ont piqués des trucs dans les bureaux en partant."
-" QUOI?" vociféra le président.
-" Ben oui ! Tu sais, pour eux, c'est le résultat et l'efficacité qui compte. Ils étaient là à l'heure ; chaque heure doit rapporter quelque chose, donc si ils ne gagnent rien, ils réclament quelque chose en échange. C'est la culture du résultat."
-" Mais c'est dégueulasse. On leur propose une formation et ils veulent qu'on les paye ? C'est immoral"
-" Bof, tu sais, la morale et eux....N'oublie pas qu'ils n'ont appris que les maths et la physique pendant toutes leurs études, alors tout ce qui compte, c'est le résultat."
-"Alors ils veulent recevoir quelque chose sans rien donner ? C'est insensé ! Rien ne peut fonctionner comme ça. Les exemples ne manquent pas dans le passé. "
-" Tu as raison, mais ils n'en savent rien."
-" Tu vas me dire qu'ils sont amnésique, en plus ?"
Philippe sourit.
-"Non. Pas du tout. Mais souviens toi. C'est TOI qui a voulu qu'ils se spécialisent A FOND. Ils n'ont pas appris l'Histoire depuis l'école primaire où on leur a parlé des hommes préhistoriques et de nos ancêtres les gaulois. Ils n'ont aucune autre valeur que celle enseignée par l'algèbre, la physique et la relativité appliquée. Alors la morale, tu penses s'ils en sont loin."
Le président resta songeur.
"Alors tu es en train de me dire qu'on a fabriqué une génération de cerveaux sur jambe et de débiles surdoués, c'est ça ?"
-"Il y a un peu de ça en effet. Mais rassure toi : il y a bien quelques récalcitrants qui ont continué à lire, à toucher à tout, à faire des activités artistiques, à aller se promener à la campagne et à avoir des hobbies. Ceux-là vont être très utiles pour l'avenir. Tu les reconnaitra facilement ; Ce sont ceux qui te font chier depuis que tu as été élu.
Ce sont les moins faciles à convaincre, les moins faciles à embriguader, les empecheurs-de-gouverner-en-rond, en quelque sorte. Tu vas devoir commencer à travailler avec eux."
-"Pourquoi tu ne m'as pas dit ça à l'époque ?"
-"Je te l'ai dit. On a été beaucoup à te le dire. Mais tu voulais du chiffre. Des résultats... Tu n'as pas voulu voir les prévisions à long terme. Tu disais que je freinais le progrès, que je représentais l'immobilisme, le passé. Tu voulais faire table rase de l'héritage de la contestation estudiantine. Tu voulais emmener le pays ailleurs avec ta vision personnelle. Eh bien, tu l'y a emmené. Nous y sommes : Tu t'es arrangé pour rabaisser la possibilité de contestation en transformant les jeunes en outils pour les entreprises, et tu te retrouves avec 50 millions d'outils et personne pour s'en servir."
Le président eut un geste exaspéré.
-"Ca va, arrête ! Ne recommence pas."
-" J'arrête. rassure-toi. C'est pour toi que tout va commencer maintenant. Tu voulais tous les pouvoirs, tu les as. Tu voulais que la population soit plus flexible, elle l'est. Mais je ne sais pas vraiment ce que tu vas pouvoir faire de 50 millions de gens comme ça. Je te souhaite bon courage. Tu les as rendus tellement incapable de réflechir qu'ils risquent de venir prendre ton bureau d'assaut, comme au bon vieux temps de la royauté."
-" Tu dis n'importe quoi. Ils n'oseront pas."
-" Mais si. Tu te souviens de cette phrase hilarante, dans ce film pas vraiment bling-bling ? : Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."

16 novembre 2009

la décroissance est-elle en marche ?



Nous étions nombreux à être fatigués.
On ne savait plus trop où on était ni où on allait, mais ce qu'on savait, c'est que ça faisait un moment qu'on y allait.
On en parlait beaucoup en marchant parce qu'on n'était pas tous d'accord. Et puis, il fallait bien passer le temps pendant qu'on marchait.
Certains disaient qu'il ne fallait pas trop parler, parce que ça nous fatiguait encore plus et qu'on était moins efficaces.
-" On aura bien le temps d'en parler quand on sera arrivés", qu'ils disaient.
-" Quand on sera arrivés où ?" qu'on leur demandaient.
- " Quand on y sera, tout sera plus clair, vous verrez".
L'un de nous demandait :
-"Ben oui, mais si l'endroit où on va est tout pourri, tout moche et qu'on y est mal, ce sera trop tard, non ?"
Ils lui répondaient qu'on n'allait pas s'arrêter dnas un endroit tout pourri et tout moche : On n'était pas si cons. On choisira un endroit qui nous plait.
Et puis le ton montait et ils commençaient en général à discuter du fait que ce qui plaît aux uns, ne plaît pas forcement aux autres, et que ça serait dur de choisir.
Un peu bercé par leur discussion, et un peu enivré par la marche forcée, je laissais en général mon esprit vagabonder.

Petit à petit, j'ai commencé à regarder autour de moi. Le paysage, et puis les gens qui m'entouraient. Je me suis aperçu qu'on marchait à travers des paysages qui changeaient tout le temps. J'avais toujours quelque chose à voir : Des collines, des forêts, des plaines, des bocages, d'autres groupes de marcheurs. J'ai commencé à me familiariser avec les paysages, à anticiper ce qu'il y aurait derrière la colline suivante, après le prochain virage. Du coup, la marche devenait beaucoup plus facile : Je n'étais plus surpris par les collines un peu escarpées, par les ornières de la route ou les branches basses des conifères qui rasaient nos têtes.
Je me sentais mieux, et moins fatigué.
Et puis j'ai aussi remarqué les gens autour de moi. J'ai remarqué que quelques uns faisaient comme moi. Je ne les avais même pas vus avant. Je croyais avoir fait une découverte avec ce paysage, et je m'apercevais que les autres avaient dans le regard ce petit éclat de plaisir que je devais avoir aussi dans mon regard.
A force de regarder les mêmes choses, on a finit par marcher côte à côte, par se montrer les choses que l'autre n'avait pas encore remarqué. On se faisait mutuellement découvrir des trucs.
On commençait à être un groupe un peu nombreux parce qu'on étaient entourés par nos enfants et nos amis. Ils s'étaient bizarrement regroupés autour de nous. Et puis, nous aussi, on était bizarrement moins énervés qu'avant, de les avoir dans nos pattes. On trouvait ça plutôt agréable.

A force de marcher en regardant autour de nous, on a dévié de la route que suivait le reste du groupe.
Oh ! pas de beaucoup, hein ! On était juste un peu à l'écart. Il y avait des échanges entre les deux groupes. Il y en avait souvent un qui allait prévenir l'autre groupe : ce qu'il y avait derrière la colline, ou bien  on leur montrait un truc pour soulager les pieds fatigués par la marche. Et dans l'autre sens, certains des musclés des "marcheurs de force", (comme on les appelait maintenant) venaient nous aider quand on avait un blessé, une cheville foulée. Pour les écorchures et les petits bobos, on se débrouillait tout seul. Et puis on donnait ces remèdes à certains des "marcheurs de forces" qui en étaient friands et qui s'en servait pour aider les autres.
La seule chose qui différenciait les deux groupes, c'était que les "marcheurs de force" avaient l'air de souffrir. D'avoir du mal à avancer, d'avoir mal en avançant.

Petit à petit, on se disait qu'on aurait bien voulu les aider et les soulager. Mais souvent, ils étaient trop loins de nous pour nous entendre. Et quand on les rattrapaient, c'est parce qu'ils étaient fatigués. Trop fatigués pour nous écouter.

On était nombreux à marcher. Et on était de plus en plus nombreux à se dire que le plus important se passait déjà pendant la marche. Et qu'il ne fallait pas attendre d'être arrivé quelque part.

Et puis arrivés où, finalement ?

02 octobre 2009

La télé pour les aveugles !



Le 4 octobre, France 2 va diffuser "le parfum, histoire d'un meurtrier", le film tiré du livre de Patrick Süskind.
Oui, mais ils le diffuseront en AUDIODESCRIPTION sur la TNT.

ET là, je dis : VICTOIRE !!!

Parce que, tenez-vous bien, il se trouve qu'il y a quelques mois, je travaillais encore chez Seven Sept, le distributeur du DVD de ce film.
Et je les ai convaincu de réaliser la piste audiodescription de ce film.
Si vous ne savez pas encore ce que c'est que l'audiodescription, allez voir ce reportage :


et ici :

le site des audiodescripteurs français (ils sont une quinzaine d'indépendants)

et aussi ici :

L'association qui a mis ce système au point en France en 1989 (eh oui, déjà...)

L'audiodescription des films pour les aveugles est une chose qui m'a passionné et j'avais supervisé les audiodescriptions de 6 autres films (avant que notre collaboration ne s'acheve).

Penchez-vous là dessus :
Si vous avez déjà vu le film, vous pouvez même l'écouter en faisant autre chose, histoire de tester ce système...

AAAAhhhhh ! ça fait du bien quand ça arrive...

28 septembre 2009

J'aime comprendre ce que je vais signer...



Etant donné que je risque d'être confronté à un grand programme  de vaccination française, je préfere lire la posologie, et regrouper les avis de médecins.
Parce que finalement, ce sont eux qui savent de quoi il est question à propos de médicaments.

Et en particulier, le docteur Marc Girard :
Qui est-il ?
Apres avoir travaillé dans un laboratoire pharmaceutique, il a développé, en France, la première activité libérale de conseil en pharmacovigilance (étude des effets secondaires des médicaments) et en pharmaco-épidémiologie (application des méthodes épidémiologiques à l’évaluation des effets médicamenteux, qu’ils soient bénéfiques ou indésirables).
Il est aussi expert judiciaire dans une spécialité alors inédite (Médicament et recherche biomédicale) : à ce titre, il a été missionné dans de nombreuses affaires de santé publique (hormone de croissance, diéthylstilbestrol, anorexigènes, cérivastatine, vaccin contre l’hépatite B, éthers de glycol…)


Et puis aussi le syndicat du personnel infirmier, qui sait de quoi il parle, et qui cite aussi les infirmiers anglais et hongkongais... et qui "déconseille fortement" le vaccin de la grippe A.


Moi, je me dis que ce sont plutôt des gens d'expérience, non ?




25 septembre 2009

Les traders sont des gens raisonnables.



C'est ce que j'ai compris en écoutant M. Xavier Rolet ce matin à France Inter.
Et il s'y connait en traders parce que c'est le directeur de la bourse de Londres.

Et lui, il dit en résumé qu'une taxe de 0,005 % (la taxe Tobin) sur les opérations financières en bourse, ça empêcherait un certain nombre de transactions de se faire !

C'est à dire que les traders par exemple, ils voient une affaire qui va rapporter 10%, et ils se disent :
" d'accord, je place 1 millions d'euros, et comme ça, je vais gagner 100.000,00 € !"
Mais si il voit qu'il ne va gagner que 99.995,00 €, eh ben il va pas le faire !
Sûrement parce que c'est pas rentable ! Et c'est les investisseurs qui avaient besoin des 1 millions d'€ qui vont en pâtir.

Et là, je dis bravo !
Parce que des gens qui calculent aussi raisonnablement et précisément leur marge, c'est courageux.
Vous vous rendez compte : Ces traders gèrent leur argent à 0,005 % près !
Il faut qu'ils investissent 1 million d'€ pour gagner 5 € ! Et donc si on leur met une taxe de 5€ sur ce million d'€, eh bien ça ne vaut plus le coup de travailler.

Et moi je dis que c'est normal.
C'est pas comme si les traders étaient des gens qui achetaient des millions de n'importe quelle matière pour faire croire pendant quelques minutes que tout le monde en veut et pour que les prix montent, pour ensuite les revendre quelques minutes plus tard une fois que ces prix ont augmentés ! Et ainsi empocher pleins de sous sans avoir rien créé. Pas du tout !
S'ils faisaient ça, ce seraient des spéculateurs irraisonnés, et ils provoqueraient à moyen terme l'écroulement des bourses (parce que plus personne ne saurait vraiment combien vaut telle matière première) et des banques (parce que le vrai argent ne vaudrait plus rien).
Et ce n'est pas ce qu'ils font. Mais alors pas du tout !
Les Traders ne sont pas des gens qui manient à l'aveugle quelques centaines de millions d'€ sur un coup de téléphone en essayant d'équilibrer leurs opérations à zéro sur la journée.
Si les traders étaient des gens qui pouvaient perdre des millions sur le lait et en gagner autant sur le cuivre, on dirait que nous sommes fous de laisser des gens jouer à "richesses du monde" ou à "sim city" en grandeur nature avec nos vies. Mais heureusement, ce n'est pas le cas ! Ouf !

Les Traders sont des gens raisonnables, gérant leur argent "en bon père de famille", avec une vision précise de l'économie réelle et de l'industrie en général, et qui étudient avec précision une transaction à la marge la plus réduite avant de la faire. Ces études poussées peuvent parfois prendre plusieurs seamines et les transactions se font en rencontrant les personnes qui leur vendent et leur achetent les marchandises, et en rencontrant le personnel de ces entrprises et en visitant les locaux. Ils étudient aussi les conséquences possibles de leur transactions sur le tissu urbain de l'entreprise : Pérénnité de l'implantation, apport culturel des différentes communautés de la ville, impact de la transaction sur la ville, le quartier et les gens qui vivent là.
Ils étudient aussi les conséquences à long terme de ces transactions : Impact de l'exploitation de cette matière à vendre sur l'environnement, sur l'écosysteme de la région, sur la répartition des eaux dans la région ; Conséquences sur la climatologie de l'exploitation de cette matière, possibilités de disparition rapide d'une ressource et donc modification du sol, exploitation intensive des terres agraires avec utilisation d'engrais et industralisation de l'agriculture.
Ensuite, une fois qu'ils ont étudié cela, ils vont rencontrer les gens qui travaillent pour les exploitants de cette matière, et ils discutent avec eux. Ils étudient les possibilités d'étude supérieures des ouvriers des entreprises concernées par leur transaction, et prennent en compte la vie sociale de la ville concernée, avec tout ce que ça comprend en écoles, en services municipaux (police, odures ménagères, aides sociales, centre hospitaliers, écoles primaires et supérieures).
Tout celapour éviter la désertification possible de certaines régions d'exploitation d'une matière première en particulier si celle-ci venait à disparaitre trop vite.
Tout ça prend beaucoup de temps, mais comme les Traders sont des gens sérieux et raisonnables, ils ne rechignent pas à la tâche.
Heureusement que les Traders ne sont pas des pousse-boutons qui n'ont qu'un objectif : "faire la plus forte plus-value pour toucher le plus gros pourcentage".
Parce que si c'était le cas, on serait mal !

23 septembre 2009

"Sous les pavés" encore projeté



Il n'y a pas de faute de grammaire dans mon titre : 

Je vous en avais parlé  dans ce post, ce documentaire est VRAIMENT très bien.
Eh bien, voilà pour les parisiens une possibilité d'aller le voir en projection !

"SOUS LES PAVES, LA TERRE" sera projeté le 13 octobre à la Mairie du 2 ème à Paris (75).
Je vous donnerai l'heure dès qu'elle sera définitive.
Si vous le ratez, il sera aussi projeté au salon Marjolaine en novembre.

Et puis à plein d'autres dates dans toute la France. A voir ici.

On compte sur vous pour en parler et demander à ce qu'il soit enfin disponible à la vente en ligne.



22 septembre 2009

Ne regardez pas "Dr House" !



Ne regardez pas "grey's anatomy", ni "urgences" !
Ce n'est pas la réalité !

Dans ces séries, on vous montre des gentils internes pleins de sensibilité qui s'occupent des patients dans des chambres feutrées et propres.
On vous montre des gens qui sortent de la salle d'opération en blouse bleu, accompagnés d'une musique mélancolique au piano.
Mais dans la réalité, ce n'est pas ça !
Les internes ne sont pas gentils avec les patients, ils n'ont pas le temps et ils ont peur, parce qu'on ne leur a jamais appris qu'un patient est d'abord uun homme.
Alors ils l'infantilisent, ils s'en détachent le plus possible. Parce qu'ils ne savent pas comment gérer cet homme ou cette femme. On leur a enseigné une suite de "cas médicaux", et ils ne savent plus qu'autour de la tumeur, du fibrome, de l'appendicite, ou du cancer, il y a une personne.
J'ai perdu mon père en juillet 2009. Il est mort à l'hôpital d'une tumeur au cerveau. Aucun médecin, mais seulement 2 infirmiers(ères) l'ont considéré comme une personne, et seulement ces deux-là avaient les faveurs de mon père. Et je veux les en remercier.
Les autres ont vu un cas de tumeur cérébrale, et ont traité la tumeur, non le patient.
Mon père a passé deux semaines attaché à son lit parce qu'il était désorienté et qu'il se mettait en colère. forcément : Il en avait marre qu'on lui parle comme à un débile, en lui criant dans les oreilles :"MONSIEUR JEANNOT, REVEILLEZ VOUS !" et qu'on lui mette un thermomètre dans l'oreille sans même le prévenir, alors qu'il somnolait. Qu'on ne réponde pas à ses appels alors qu'il était attaché à son lit. Ou pire, qu'on ne mette pas la sonnette à portée de sa main attachée !
Est-ce que c'est un traitement digne pour un homme de 76 ans qui est parfaitement conscient et valide ?
Qui accepterait, après avoir passé toute sa vie, depuis ses 16 ans, à gèrer une famille de 4 enfants en se démerdant toujours tout seul, qui accepterait sans colère d'être considéré comme un gateux sénile, bon à rien et inutile, comme un morceau de viande qu'on vient piquer sans rien lui dire ?
Les chirurgiens de Saint Anne sont encore à l'âge de Charcot et de ses electrochocs. Les médecins de la salpetrière en sont encore aux années 60 quant à la considération du patient.

Alors non, la réalité n'est pas comme dans ces séries télé, loin de là. C'est même l'opposé.
Les hôpitaux ne traitent pas les malades comme des humains.
Les docteurs sont des professionnels de la maladie et non des soins.
Les internes n'ont jamais appris à s'occuper d'un patient.
Les infirmiers(ères) ne sont pas assez nombreuses et doivent aller trop vite.
Et les aides soignants font tout le sale boulot sans être considérés.

Est-ce que tous les gens qui bossent dans les hôpitaux sont des salauds ?
Non! forcément, non !
Ils sont tous dépassés, fatigués, débordées.
Je fais maintenant partie de ceux qui ont vu ce milieu et qui disent : "L'hôpital français est indigne de la France!"
Je ne serais qu'une voix de plus que la douleur fait parler.
Mais est-ce qu'un témoignage a moins de poids parce qu'il est douloureux ?

Ne regardez pas "Dr House".
Ne regardez pas "grey's anatomy". Ni "urgences".

21 septembre 2009

Grippe H1N1, Vous allez avoir peur !



Mais que se passe-t-il ?
Après plusieurs semaines d'annonce du danger de la grippe A sur tous les médias, le verdict tombe :
80 % des français n'ont pas peur de la grippe A !

Mais qu'est-ce qui leur prend, à ces idiots de français ?
L'OMS venait d'annoncer que c'était en France que la pandémie semblait la plus grande.

Et l'OMS, c'est pas n'importe qui, hein !
C'est l'OMS qui a décidé en avril 2009 de modifier sa définition de la pandémie (épidemie mondiale) et de la simplifier : Il suffit désormais que la maladie soit déclarée dans 2 pays de la zone OMS.
C'est l'OMS qui oublie de rappeler que la grippe ordinaire fait 1000 morts PAR JOUR (!)  dans le monde pendant  l'hiver (la grippe A en a fait 2000 en 5 mois).
C'est l'OMS qui décide de laisser fabriquer des vaccins en y ajoutant des adjuvants comme le squalène, ou l'aluminium, pour accélérer la fabrication, même si ces produits ont été interdits par la justice américaine.
Et c'est l'OMS qui autorise la vente de ces vaccins (au squalène, je le rappelle) à grande échelle alors qu'ils n'ont pas été testés !
Ben, oui ! on n'a pas le temp.

Est-ce qu'on me ferait croire que les français trouvent tout ça bien étrange et inquiétant ?

Finalement, A force de vouloir faire peur à propos de la grippe A, on finit par avoir VRAIMENT peur. Mais plutôt peur du vaccin et du sérieux de nos responsables de la santé.

Pour y réfléchir encore, voilà quelques interviews de personnes crédibles :
L'interview claire et compréhensible d'un des 2 grands spécialistes français du médicament :

Et le même médecin à propos du Tamiflu, médicament absolument inefficace sur la grippe aviairer et tout aussi nul pour la grippe A :

Bonne lecture,

Et puis, revenez aux gestes d'hygiene de base :
Se laver les mains tres souvent (en frottant), ne pas prendre froid, dormir suffisamment (pas moins de 7h par jour), et faire un peu d'exercice physique (pour déclencher de l'adrénaline, excellent contre les virus).

15 septembre 2009

La politique de l'assurance-vie



Extraordinaire !
J'ai l'impression d'être un grand devin, ou un analyste distingué .
Je m'explique :
Il y a quelques semaines, j'écris un commentaire sur le blog d'un de mes cousins. Celui-ci avait écrit un billet sur l'appropriation du pouvoir par l'instauration de la peur. (en tout cas, c'est là-dessus que j'ai réagi)
Et là, je vous colle le lien (si vous voulez suivre la discussion (qui est courte, rassurez-vous).
http://45nord.net/index.php/post/2009/05/27/Staline-le-pouvoir#comments
Je disais en gros que le système de campagne et d'appropriation du pouvoir par notre président suivait le même schéma que les plans de démarchage des commerciaux en assurance vie.

"1/
"trouvez vous normal que des collégiens agressent leur professeur avec des armes ?"
(qui trouverait cela normal ? )

2/
"Alors qu'allons nous faire ?"
(la question est posée)

3/"eh bien je vais vous le dire !"
(soulagement. la réponse arrive )
On voit qu'il n'y a pas d'analyse ou de solution apportée à la question, mais bien une simple REPONSE à la QUESTION.
 Avec ce système, on se pose en "père protecteur" qui va chasser les méchants problemes de la maison, (et donner une grosse fessée au petit cousin qui a piqué ta glace).
L'auditeur écoute donc un père protecteur, il devient donc l'enfant de ce père...
Si vous avez déjà été démarchés par des vendeurs d'assurance-vie, vous retrouverez ce systeme d'implication de l'affectif dans le discours. C'est flagrant et même un peu ridicule...
"

ET VOILA-T-Y- PAS que depuis une semaine, sur France Inter, est diffusée une pub pour les assurances du crédit agricole.
Je cite ( de mémoire) : 
"Vous trouvez normal que le véhicule soit mieux assuré que son conducteur ? 
Eh bien, nous, non !
C'est pourquoi les assurances du crédit agricole…"
(etc, etc)
Comme quoi les principes les plus simples étant les plus efficaces, pourquoi ne pas s'en servir pour convaincre des électeurs ?


En bref : gardons notre cerveau allumé. ;-)


14 septembre 2009

Quand il y en a plusieurs, ça ne va plus !


Si, c'est vrai !
Avouez !
Par exemple, moi qui vous parle, il m'arrive de penser que mes enfants me font chier...
Alors, bon ! L'autre jour, quand j'ai dit à un copain, devant mes enfants, que parler avec un enfant, c'était un peu comme parler avec un mec bourré, je ne pensais pas à mal !
Je blaguais !
On est tous des hommes, finalement. Et il y a des moments où on a envie de se lâcher. Des moments où le vernis craque et on oublie tout !
Je ne vois pas pourquoi on en fait tout un plat :
Eh bien, figurez-vous qu'il parait que mes enfants l'ont mal pris !
Qu'ils se sont sentis insultés !
Et moi je trouve ça injuste, qu'on me reproche d'avoir des paroles insultantes envers mes enfants. Alors que je les aime mes enfants. ! En général...
Alors, ma femme me dit qu'en tant que père, je ne peux pas avoir ce genre de discours devant eux. C'est comme si un docteur se plaignait de ne voir que des gens malades, ou qu'un curé dénigraient les pauvres qui lui font perdre du temps et le retardent pour préparer sa messe.
Elle me dit qu'à partir du moment où j'ai choisi de prendre la responsabilité de gens ou d'un groupe de personnes, je deviens l'image de cette fonction. Tout ce que je dis devient alors un discours officiel de cette fonction : En face de mes enfants, je suis le "père", même si je discute avec un copain à ce moment.
Alors moi je trouve ça injuste de ne pas avoir le droit d'être moi-même quand j'ai cette casquette de "père".
Je ne comprends pas pourquoi mes enfants ne peuvent pas admettre ça !
Il faudra que j'en discute avec Brice Hortefeux...

11 septembre 2009

Il faut participer ! Oui, mais à quoi ?


Finalement, je suis comme notre président ! 
Il y en a qui critiquent toujours tout ce que je fais !
Par exemple : Tout le monde autour de nous parle sans arrêt du réchauffement climatique.
Mes enfants en particulier.
ils n'ont à la bouche que des "Papa, il faut faire quelque chose" , ou des "Si tu continue comme ça, on ne pourra bientôt plus respirer sur terre".
Alors, moi, j'ai décidé d'agir :
Comme notre voiture est vieille et qu'elle consomme beaucoup, j'ai décidé que pour tous les trajets en voiture que je fais pour eux, chacun devra payer une partie de l'essence pour organiser l'achat d'une voiture électrique.
C'est une bonne idée : ça permet à la famille de payer une partie des frais.
Et là, ils ont protesté !
Dans leur raisonnement infantile, ils ont argumenté qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ça. Je les ai rassuré en leur annonçant que cette participation serait intégralement compensée par une hausse de leur argent de poche.
Ils ont ralé :
-"Mais tu nous as baissé notre argent de poche le mois dernier !"
(ben oui, étant donné que je suis au chomage, j'ai dû baisser l'argent de poche).
-"Eh bien, soyez contents, cette participation ne va pas vous coûter un sou, alors"
-"Ben alors, qu'ils m'ont dit. "Pourquoi tu nous prends de l'argent si c'est pour nous le rendre apres ?"
-"Ben, c'est pour que vous participiez à l'effort de changement"
Et le soir même, en se couchant dans son petit lit, mon petit dernier a demandé avec sa voix flutée :
-"Mais comment on va faire l'effort du changement de la voiture léléctrique, si tu nous rends les Euros qu'on te donne pour l'acheter ?"
Il est mignon !
Mais il ne comprend pas bien la complexité des comptes d'une famille.
Alors, pour lui faire comprendre, j'ai répondu à sa question :
"Fais un gros dodo, mon chéri. Papa trouve que tu es tres intelligent. Il te protegera toujours des méchants copains qui te font peur. Allez, bonne nuit."

09 septembre 2009

Le Bio pas cher ? C'est possible.


Soyons pratiques !
C'est pas parce que je veux utiliser moins de polluants que j'ai envie de vivre dans la crasse et la vermine !
Je vous propose donc des solutions naturelles et peu polluantes aux produits d'entretiens et d'hygiène.
Aujourd'hui : la salle de bain !
On pourrait la nettoyer avec du "CIF" ou du "cillit bang", bien sûr. Mais le premier contient de l'ammoniaque et le second attaque toutes les surfaces non blindées : Je cite l'étiquette :" ne convient pas pour : Or, Bronze, Cuivre et laiton, bois, email, metal doré, Sols (s'il est utilisé pur), textile, aluminium, marbre".
En résumé, il ne convient pour RIEN à part la porcelaine et le pvc des douches et des baignoires et les tuyaux. Les ingrédients ont l'air tellement flippants qu'ils ne sont pas inscrits sur l'étiquette : On n'a le droit de n'avoir que l'adresse du site internet ( Malheureusement, l'autre jour dans le supermarché, quand j'ai cherché un produit de nettoyage, je n'avais pas emmené mon ordinateur domestique ! Dommage !!! Je ne pourrais pas connaitre les ingrédients ! Ca m'a enervé !)
DONC, voici une solution pour remplacer ces produits qui émanent des vapeurs d'ammoniaque ou de chlore que vous respirez en faisant votre salle de bain :
Du savon de marseille
Et du bicarbonate de soude
(Je vous donne ces adresses de sites de vente de manière totalement indicative. Je vous assure que je n'ai aucune action chez eux ; Je ne les connais même pas.)
Le savon de marseille est naturel et sert à décaper, et le bicarbonate de soude est aussi naturel et sert à détartrer et désinfecter.
Alors bien sûr, vous allez me dire que le cillit bang à 10,90 € le litre est pas plus cher.
Oui, mais vous ne pouvez rien en faire parce que vous ne pouvez pas l'utiliser sur l' "Or, Bronze, Cuivre et laiton, bois, email, metal doré, Sols (s'il est utilisé pur), textile, aluminium, marbre ", comme ils disent. Alors que le savon de marseille et le bicarbonate fonctionne pour TOUTES les surfaces.
Et en plus c'est pas toxique. Et en plus ça ne pique pas les mains. Et en plus ça ne fait pas de trou dans les tissus, et en plus ça n'attaque pas les joints de la baignoire. Et en plus....

08 septembre 2009

Le centriste est-il un couard ?


Ou : Ne pas prendre parti dans les deux grands courants (droite-gauche), forcément parfois catégoriques, et adhérer à un mot d'ordre alternatif est-il utile ?
Moi qui suis plutôt quelqu'un de réfléchi et qui se voit comme un modéré, j'ai du mal à me positionner de manière intelligente sur cette question.
Ben oui, parce qu' au bout du compte, on s'aperçoit que depuis  28 ans, c'est la droite (RPR puis UMP) ou la gauche (PS) qui ont la puissance pour monter au créneau. Donc, se positionner au centre de ces deux mouvements, avec aucune chance d'être élu à quelque poste que ce soit, c'est bien confortable, finalement.
Vous allez me dire que les mouvements extrèmes de droite  et de gauche sont dans la même position, mais en fait, pas du tout : Quand vous gueulez partout qu'ils faut virer les immigrés (pour le FN, je le rappelle aux étourdis), ou qu'il faut renverser la société actuelle (ce que lutte ouvrière appelait " le grand soir", je le rappelle aussi), vous vous mettez forcément pas mal de gens à dos. Bon, vous trouvez aussi pas mal de gens convaincus et très militants aussi, c'est vrai.
Mais si vous proposez quelque chose qui n'est ni à droite, ni à gauche, mais au milieu, vous pouvez facilement changer de position suivant l'humeur du jour.
Est-ce utile ? ou bien est-ce une grande escroquerie ?
Pourtant, dans ma vie sociale et professionnelle, je suis plutôt calme et posé. Je ne suis pas du genre à aller m'engueuler avec les gens dans la rue, ou à appeler les flics quand les voisins font un peu trop de bruit.
Mais tout ceux qui travaillent en équipe (c'est à dire presque tout le monde qui a la chance de pouvoir ne pas être rivé à son poste de montage sur une chaine pendant 7h45 par jour avec deux poses de 10 minutes par demi-journée et une pause de 3/4 d'heure pour déjeuner) l'ont remarqué un jour, au bout d'un moment, dans cette réunion, il faut prendre une décision, bon sang de bonsoir ! Sinon, la réunion va durer des plombes et je vais rater mon bus pour aller chercher les mômes à la garderie !
Il faut bien avancer, donc ! Et c'est là que le centrisme me parait frileux.
Et là, j'entends les remarques : "Oui, mais alors, avec seulement deux grandes gueules dans une discussion, on n'arrive à rien. Il en faut bien un pour trancher"
C'est vrai, mais ce troisième est alors un arbitre, ou un médiateur, et non un participant. Tout le monde a connu ça un jour : Après plusieurs heures (ou jours) de discussion, il en a un qui dit : "Il y a aussi peut-être une troisieme possibilité. On pourrait aussi peut-être faire comme ci ou comme ça " Et la discussion repart de plus belle, et les deux camps s'étripent sur la proposition du troisieme qui passe pour un sage et un modéré, alors qu'il n'a rien fait avancer.
Entendons-nous bien : je hais ceux qui disent qu'ils n'aiment pas les "gens tiedes".
La question n'est pas de savoir si être modéré est une bonne chose, je pense que tout le monde est d'accord qu'il vaut mieux savoir réfléchir et savoir prendre des décisions justes.
La question ici est :
"Être modéré en politique est-il utile ?"
Ou
"A partir du moment où l'on s'engage dans une idée politique, dans une volonté d'agir pour la société, est-ce qu'on n'est pas obligé de penser utile ?"
Je n'ai pas la réponse pour le moment...
HA ! Alors là ! si ça, ce n'est pas un post BIEN TIEDE, ça y ressemble pas mal, quand même !

07 septembre 2009

Armons-nous contre les dangers !


Quand j'ai vu ce que le gouvernement de notre président fait à propos de la grippe A, j'ai décidé de suivre son exemple dans ma vie de tous les jours :
Par exemple, Hier matin, je suis allé commander sur internet 4 carabines de chasse avec des balles chemisées. Celles pour tuer un hippopotame.
Oui, il faut vous expliquer que j'ai vu à la télé que l'animal sauvage qui faisait le plus de mort dans le monde était  l'hippopotame, qui est hyper-agressif.
Par exemple, si vous croisez un hippopotame, vous avez toutes les chances, si vous êtes descendu de votre voiture et que vous êtes allé vous baigner seul dans le fleuve, pas tres loin des crocodiles, des serpents d'eau et des hippopotames, vous avez toutes les chances donc, d'être repéré par un de ces derniers et de vous faire écrabouiller. La seule solution étant dans ce cas, la carabine de chasse à balles chemisées.
Du coup, moi, j'a préféré ne prendre aucun risque. J'ai donc passé commande de 4 carabines de chasse et de 50 boites de balles. Ca m'a coûté l'équivalent de 6 mois d'assedic, mais en tant que chef de famille, je me dois de prendre des précautions pour protéger ma famille.
A partir de demain, chacun des membres de ma famille sortira dans la rue avec sa carabine chargé, installée en bandoulière sur son tee shirt. Ah, Oui ! en tee shirt, parce que comme je suis à découvert à cause de ces carabines qui coûtent cher, je n'ai plus de quoi acheter des pulls.
Mais ma famille sera protégée contre l'animal le plus mortel pour l'homme dans le monde !
Ma femme, dans un accès de mauvaise foi et de persiflage m'a rétorqué que ce n'était pas une décision raisonnable et réfléchie. Ce à quoi j'ai répondu que je devais faire jouer le principe de précaution au cas où un hippopotame attaquerait mes enfants sur le chemin de l'école et que si cela arrivait, et qu'ils n'avaient pas leur carabine, ils se feraient écrabouiller et on m'en tiendrai pour responsable de ne pas leur avoir acheté une carabine à balles chemisées. Elle m'a rétorqué que le principe de précaution n'était pas pour ME protéger de mes responsabilité hypothétiques, mais pour protéger mes enfants (et elle-même, elle oublie de le dire, la fourbesse ! ) des dangers.
-"Et ALORS ! j'ai répondu en m'énervant, c'est pas un danger extérieur, un hippopotame ? Sache que 90% des gens qui se sont baignés à côté des hippopotames sont morts ! C'est pas un danger grave, ça ? "
Là, je lui avais cloué le bec.
Mais, avec mauvaise foi, elle a continué sur les pulls. Je lui ai dit que l'hiver n'était que dans 3 mois, à la fin de l'automne et que le réchauffement climatique pouvait encore faire changer bien des choses : Déjà, en 1986, les conditions météo exceptionnelles en France avaient arreté le nuage radioactif de Tchernobyl aux frontières de l'Alsace. Et depuis 20 ans la planete n'arrête pas de se réchauffer ! Alors, hein...
Là, j'ai gagné parce qu'elle s'est tue, et est restée bouche bée et les yeux écarquillé. Ensuite elle a pris son sac, enfilé son paréo sur son maillot de bain et est parti prendre son métro.
-"Et ta carabine !" je lui ai crié. Mais elle était déjà dans l'ascenceur.
Elle y met vraiment de la mauvaise volonté.
Tu vas voir qu'elle va bientôt m'accuser d'être responsable des tous les petits rhumes et maux de gorge de la maison, cet hiver.
Moi qui les protège des dangers mortels...

04 septembre 2009

Un documentaire écolo pratique ?


Eh bien oui, cela existe !
Après le battage autour de "HOME", le film écolo moralisateur (très, très beau signal d'alarme au demeurant), voici un documentaire réalisé par deux militants, qui connaissent donc leur sujet sur le bout des doigts.
"SOUS LES PAVES, LA TERRE" est un documentaire qui, au lieu de vous culpabiliser, vous donne des exemples concrets de réalisations possibles et plausibles. Et surtout, des pistes vers des solutions individuelles.
Bref, si vous en avez assez d'attendre que les "pouvoirs publics" changent la face du monde, allez chercher des idées dans ce film.
Il est malheureusement pour le moment uniquement visible dans des projections/débats (dont la liste est disponible sur le blog), mais si vous faites assez de bruit aupres du producteur (une petite boite de prod de Montpellier), vous pourrez le pousser à le mettre en vente sur le net.
Allez-y !

Et un de plus !

Encore un blog parmi les plusieurs millions de blogs existants...
Comment puis-je croire que ce que je pense peux vous servir à quelque chose ?
Eh bien, ce sera à vous de le dire.
Je ne souhaite pas dire des choses, mais proposer des solutions pratiques pour se faire une belle vie moderne.
Ouvrir des chambres d'hôtes dans les Cévennes, ça peut faire rever, mais ce n'est pas forcément possible pour tout le monde.
Il y en a qui travaillent dans les ville...
Si, je vous jure ! J'en croise pleins tous les jours dans la rue.
Et en plus, certains ont des enfants qui vont à l'école, au collège, et même parfois au lycée. Et ces enfants n'ont PAS DU TOUT envie de quitter leurs copains pour faire la déco des chambres d'hôtes de papa et maman.
OK, les enfants ont des raisonnements assez limités sur le développement durable. Certains sont même parfois totalement infantiles !
Et puis les gens qui ne vivent pas dans les villes n'ont pas forcément envie de faire de l'hotellerie. Ben, non !
Alors, je propose de donner des idées pour vivre mieux, pour de vrai ; sans passer au macramé et au tofu (qui coûte quand même très cher).
Et je compte sur vous pour donner aussi des idées.
A tres bientôt,