15 mai 2011

Des nouvelles, des podcasts : Des NovelCast.

Finalement, de quoi avons nous besoin ?

C'est vrai, je vous le demande : A part un peu d'argent, un toit, de l'amour, un peu de considération, pas trop d'emmerdes et le moins possible de stress, de quoi avons nous le plus besoin ?
Qu'est-ce qui est le plus prisé depuis que l'homme est un homo sapiens sapiens ?  Oui, il faut dire "homo sapiens sapiens" : deux fois "sapiens". Pourquoi ? Parce que l'"homo sapiens" est "l'homme qui sait", mais l'"homo sapiens sapiens" est "l'homme QUI SAIT qu'il sait" !
Et là, ça change tout !
Oui, parce que si l'homme sait qu'il sait, il se rend compte qu'il pense, il comprend qu'il réfléchit, il admet qu'il apprend.
A partir de là, que va-t-il faire ?
Il va avoir envie de le dire à tout le monde. Qu'il sait.
Mais comme les autres hommes aussi savent qu'ils savent, l'homme qui sait qu'il sait se fait rembarrer par ses copains qui lui disent qu'il commence à devenir lourd à leur répeter qu'il sait qu'il sait, et à leur raconter tout ce qu'il a compris qu'il avait appris, parce que, eux aussi, ses copains, ils savent qu'ils savent et ils n'ont pas envie qu'on vienne leur raconter des trucs qu'ils ont aussi compris qu'ils savaient...
Vous voyez ?
Du coup, le type qui sait qu'il sait, il se dit qu'il pourrait raconter ce qu'il vient de s'apercevoir avoir appris en l'enrobant dans des histoires.
C'est un peu comme ça qu'on en vient à se raconter des contes, à écrire des romans et à faire des films.
"Mamba, le tigre presque royal" était une nouvelle. C'est devenu un Novelcast.
Merci à Palimpseste, l'auteur de la nouvelle, de participer à ce projet.


Aller sur le site de Novelcast

Pour lire plus d'histoire sur le site de Palimpseste.

Bonne écoute.

08 décembre 2009

Conversation secrète.


-"MAIS ENFIN, QU'EST CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ? " vociféra le président.
Dans son bureau aux dorures d'apparat, le président virait au cramoisi. Il venait de recevoir les chiffres du chômage, de l'inflation et des importations.
Et le classement des super-puissances mondiales venait d'être publié. Son pays venait de dégringoler de 5 places.
-" Ce sont les chiffres du semestre, monsieur le président." déclara son conseiller.
-"Je vois bien que ce que c'est ! tonna le président. "ce que je veux savoir, c'est pourquoi on est dans cette merde !"
Un silence se fit dans le bureau.
-"Bertholet ! lança le président sans lever les yeux de ses feuilles "Expliquez moi ça!".
Le conseiller se racla la gorge.
-" Eh bien, monsieur le président, la conjoncture mondiale est au plus bas, et les indicateurs financier..."
-"Arrêtez avec votre baratin ! le coupa le président. Vous me faites chier ! Ne me prenez pas pour un con. J'ai demandé une explication, pas un discours. Les discours, c'est mon domaine!".
Le silence se fit.
-"Allez, sortez ! Tous !"
Les conseillers quittèrent le bureau aussi vite que la dignité le leur permettait.

Une fois le dernier sorti et la porte refermée, le président se retrouva seul face à ces chiffres qu'il n'arrivait pas à croire. Il appuya sur le bouton d'un interphone posé sur le bureau.
Sa colère était retombée.
-" Philippe, viens me voir s'il te plaît" appela-t-il sur un ton calme.
Par une porte de côté presque dissimulée par les boiseries, un homme d'une cinquantaine d'années entra sans frapper et vint s'asseoir sur le coin du bureau présidentiel.
-"Qu'est ce qu'il y a ?" demanda-t-il.
-"Tu as vu les chiffres ?"
-"Oui."
-" Tu peux m'expliquer ?"
-"Oui"
-"Je t'écoute".
Le président continuait de parcourir les colonnes de chiffres et de statistique.
Philippe se leva pour faire les cents pas tout en parlant.
-"Oh ! eh ben, c'est assez simple. Le chômage monte parce que les entreprises n'embauchent pas. Du coup, elles n'arrivent pas à fabriquer, donc on n'exporte pas, donc on ne vend pas assez, donc on a des dettes, donc notre puissance économique baisse."
-" Oui, d'accord. Mais pourquoi elles n'embauchent pas ? Je leur ai pourtant laissé la bride sur le cou, non ? La flexibilité, pas de salaire minimum, une baisse des impots et de la tva. Je leur ai offert des marchés qui avant étaient réservés au service public. Je ne vois pas ce qu'il leur faut de plus!"
-"Le probleme, ce n'est pas d'embaucher, mais de trouver QUI embaucher"
-...
-"Il y a pleins de chomeurs, en effet, mais le niveau est dramatiquement bas.
-"Mais enfin, j'ai pourtant tout fait pour que les formation soient de plus en plus qualifiées et spécialisées. Les gosses sortent du Bac en étant déjà spécialisés !"
-"Ben oui, mais ils ne savent rien faire"
-" Eh ben, ils font une formation en alternance ou un stage pour apprendre le reste."
-" Ah mais c'est pas possible ça, mon vieux."
-" Comment ça, c'est pas possible ?"
-" Ben non, il n'y a pas de formateurs".
-...
-" Comme tu as spécialisé tout le monde dans sa branche d'activité, personne n'a les capacités pour former les autres. Ils sont tous des super techniciens ou des super cerveaux, mais pas un seul ne sait comment le transmettre. Ceux qui ont un savoir ne savent pas le transmettre, et ceux qui savent enseigner n'ont rien à enseigner."
-" Ne te fous pas de moi. On n'a qu'à les mettre ensemble dans la même pièce et ils arriveront à un résultat".
Philippe émis un petit rire.
-"Quoi ? "tonna le président
-" On a bien essayé. mais on a eu des surprises. Tu vois, les techniciens sont venus. Ils étaient tous là à l'heure pile, prêts à bosser. Par contre pas un des littéraires n'est venu."
-'" Pas un ?"
-" Enfin, pas un n'est arrivé. Tu sais, les littéraires de maintenant ne sont pas vraiment à l'aise avec la technique, les transports, les horaires, tout ça...A force de se spécialiser dans la recherche pure, il ont un peu coupé les amarres avec les préoccupations quotidiennes. Alors, souvent, ils oublient les rendez vous, les horaires de train, les correspondances de métro. ..
Ah si, pardon !  y'en a un qui est arrivé en tout cas. On l'a trouvé devant l'ascenceur, absorbé dans l'examen du bouton d'appel qui clignotait. Il prenait des notes sur un carnet. Il est resté toute la journée comme ça. Impossible de le déloger. Un pouvoir de concentration incroyable!"
-" Et les autres... les techniciens. Ils ont fait quoi ?"
-" Ah ben ils sont partis, hein. Et ils ont piqués des trucs dans les bureaux en partant."
-" QUOI?" vociféra le président.
-" Ben oui ! Tu sais, pour eux, c'est le résultat et l'efficacité qui compte. Ils étaient là à l'heure ; chaque heure doit rapporter quelque chose, donc si ils ne gagnent rien, ils réclament quelque chose en échange. C'est la culture du résultat."
-" Mais c'est dégueulasse. On leur propose une formation et ils veulent qu'on les paye ? C'est immoral"
-" Bof, tu sais, la morale et eux....N'oublie pas qu'ils n'ont appris que les maths et la physique pendant toutes leurs études, alors tout ce qui compte, c'est le résultat."
-"Alors ils veulent recevoir quelque chose sans rien donner ? C'est insensé ! Rien ne peut fonctionner comme ça. Les exemples ne manquent pas dans le passé. "
-" Tu as raison, mais ils n'en savent rien."
-" Tu vas me dire qu'ils sont amnésique, en plus ?"
Philippe sourit.
-"Non. Pas du tout. Mais souviens toi. C'est TOI qui a voulu qu'ils se spécialisent A FOND. Ils n'ont pas appris l'Histoire depuis l'école primaire où on leur a parlé des hommes préhistoriques et de nos ancêtres les gaulois. Ils n'ont aucune autre valeur que celle enseignée par l'algèbre, la physique et la relativité appliquée. Alors la morale, tu penses s'ils en sont loin."
Le président resta songeur.
"Alors tu es en train de me dire qu'on a fabriqué une génération de cerveaux sur jambe et de débiles surdoués, c'est ça ?"
-"Il y a un peu de ça en effet. Mais rassure toi : il y a bien quelques récalcitrants qui ont continué à lire, à toucher à tout, à faire des activités artistiques, à aller se promener à la campagne et à avoir des hobbies. Ceux-là vont être très utiles pour l'avenir. Tu les reconnaitra facilement ; Ce sont ceux qui te font chier depuis que tu as été élu.
Ce sont les moins faciles à convaincre, les moins faciles à embriguader, les empecheurs-de-gouverner-en-rond, en quelque sorte. Tu vas devoir commencer à travailler avec eux."
-"Pourquoi tu ne m'as pas dit ça à l'époque ?"
-"Je te l'ai dit. On a été beaucoup à te le dire. Mais tu voulais du chiffre. Des résultats... Tu n'as pas voulu voir les prévisions à long terme. Tu disais que je freinais le progrès, que je représentais l'immobilisme, le passé. Tu voulais faire table rase de l'héritage de la contestation estudiantine. Tu voulais emmener le pays ailleurs avec ta vision personnelle. Eh bien, tu l'y a emmené. Nous y sommes : Tu t'es arrangé pour rabaisser la possibilité de contestation en transformant les jeunes en outils pour les entreprises, et tu te retrouves avec 50 millions d'outils et personne pour s'en servir."
Le président eut un geste exaspéré.
-"Ca va, arrête ! Ne recommence pas."
-" J'arrête. rassure-toi. C'est pour toi que tout va commencer maintenant. Tu voulais tous les pouvoirs, tu les as. Tu voulais que la population soit plus flexible, elle l'est. Mais je ne sais pas vraiment ce que tu vas pouvoir faire de 50 millions de gens comme ça. Je te souhaite bon courage. Tu les as rendus tellement incapable de réflechir qu'ils risquent de venir prendre ton bureau d'assaut, comme au bon vieux temps de la royauté."
-" Tu dis n'importe quoi. Ils n'oseront pas."
-" Mais si. Tu te souviens de cette phrase hilarante, dans ce film pas vraiment bling-bling ? : Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."

16 novembre 2009

la décroissance est-elle en marche ?



Nous étions nombreux à être fatigués.
On ne savait plus trop où on était ni où on allait, mais ce qu'on savait, c'est que ça faisait un moment qu'on y allait.
On en parlait beaucoup en marchant parce qu'on n'était pas tous d'accord. Et puis, il fallait bien passer le temps pendant qu'on marchait.
Certains disaient qu'il ne fallait pas trop parler, parce que ça nous fatiguait encore plus et qu'on était moins efficaces.
-" On aura bien le temps d'en parler quand on sera arrivés", qu'ils disaient.
-" Quand on sera arrivés où ?" qu'on leur demandaient.
- " Quand on y sera, tout sera plus clair, vous verrez".
L'un de nous demandait :
-"Ben oui, mais si l'endroit où on va est tout pourri, tout moche et qu'on y est mal, ce sera trop tard, non ?"
Ils lui répondaient qu'on n'allait pas s'arrêter dnas un endroit tout pourri et tout moche : On n'était pas si cons. On choisira un endroit qui nous plait.
Et puis le ton montait et ils commençaient en général à discuter du fait que ce qui plaît aux uns, ne plaît pas forcement aux autres, et que ça serait dur de choisir.
Un peu bercé par leur discussion, et un peu enivré par la marche forcée, je laissais en général mon esprit vagabonder.

Petit à petit, j'ai commencé à regarder autour de moi. Le paysage, et puis les gens qui m'entouraient. Je me suis aperçu qu'on marchait à travers des paysages qui changeaient tout le temps. J'avais toujours quelque chose à voir : Des collines, des forêts, des plaines, des bocages, d'autres groupes de marcheurs. J'ai commencé à me familiariser avec les paysages, à anticiper ce qu'il y aurait derrière la colline suivante, après le prochain virage. Du coup, la marche devenait beaucoup plus facile : Je n'étais plus surpris par les collines un peu escarpées, par les ornières de la route ou les branches basses des conifères qui rasaient nos têtes.
Je me sentais mieux, et moins fatigué.
Et puis j'ai aussi remarqué les gens autour de moi. J'ai remarqué que quelques uns faisaient comme moi. Je ne les avais même pas vus avant. Je croyais avoir fait une découverte avec ce paysage, et je m'apercevais que les autres avaient dans le regard ce petit éclat de plaisir que je devais avoir aussi dans mon regard.
A force de regarder les mêmes choses, on a finit par marcher côte à côte, par se montrer les choses que l'autre n'avait pas encore remarqué. On se faisait mutuellement découvrir des trucs.
On commençait à être un groupe un peu nombreux parce qu'on étaient entourés par nos enfants et nos amis. Ils s'étaient bizarrement regroupés autour de nous. Et puis, nous aussi, on était bizarrement moins énervés qu'avant, de les avoir dans nos pattes. On trouvait ça plutôt agréable.

A force de marcher en regardant autour de nous, on a dévié de la route que suivait le reste du groupe.
Oh ! pas de beaucoup, hein ! On était juste un peu à l'écart. Il y avait des échanges entre les deux groupes. Il y en avait souvent un qui allait prévenir l'autre groupe : ce qu'il y avait derrière la colline, ou bien  on leur montrait un truc pour soulager les pieds fatigués par la marche. Et dans l'autre sens, certains des musclés des "marcheurs de force", (comme on les appelait maintenant) venaient nous aider quand on avait un blessé, une cheville foulée. Pour les écorchures et les petits bobos, on se débrouillait tout seul. Et puis on donnait ces remèdes à certains des "marcheurs de forces" qui en étaient friands et qui s'en servait pour aider les autres.
La seule chose qui différenciait les deux groupes, c'était que les "marcheurs de force" avaient l'air de souffrir. D'avoir du mal à avancer, d'avoir mal en avançant.

Petit à petit, on se disait qu'on aurait bien voulu les aider et les soulager. Mais souvent, ils étaient trop loins de nous pour nous entendre. Et quand on les rattrapaient, c'est parce qu'ils étaient fatigués. Trop fatigués pour nous écouter.

On était nombreux à marcher. Et on était de plus en plus nombreux à se dire que le plus important se passait déjà pendant la marche. Et qu'il ne fallait pas attendre d'être arrivé quelque part.

Et puis arrivés où, finalement ?

02 octobre 2009

La télé pour les aveugles !



Le 4 octobre, France 2 va diffuser "le parfum, histoire d'un meurtrier", le film tiré du livre de Patrick Süskind.
Oui, mais ils le diffuseront en AUDIODESCRIPTION sur la TNT.

ET là, je dis : VICTOIRE !!!

Parce que, tenez-vous bien, il se trouve qu'il y a quelques mois, je travaillais encore chez Seven Sept, le distributeur du DVD de ce film.
Et je les ai convaincu de réaliser la piste audiodescription de ce film.
Si vous ne savez pas encore ce que c'est que l'audiodescription, allez voir ce reportage :


et ici :

le site des audiodescripteurs français (ils sont une quinzaine d'indépendants)

et aussi ici :

L'association qui a mis ce système au point en France en 1989 (eh oui, déjà...)

L'audiodescription des films pour les aveugles est une chose qui m'a passionné et j'avais supervisé les audiodescriptions de 6 autres films (avant que notre collaboration ne s'acheve).

Penchez-vous là dessus :
Si vous avez déjà vu le film, vous pouvez même l'écouter en faisant autre chose, histoire de tester ce système...

AAAAhhhhh ! ça fait du bien quand ça arrive...

28 septembre 2009

J'aime comprendre ce que je vais signer...



Etant donné que je risque d'être confronté à un grand programme  de vaccination française, je préfere lire la posologie, et regrouper les avis de médecins.
Parce que finalement, ce sont eux qui savent de quoi il est question à propos de médicaments.

Et en particulier, le docteur Marc Girard :
Qui est-il ?
Apres avoir travaillé dans un laboratoire pharmaceutique, il a développé, en France, la première activité libérale de conseil en pharmacovigilance (étude des effets secondaires des médicaments) et en pharmaco-épidémiologie (application des méthodes épidémiologiques à l’évaluation des effets médicamenteux, qu’ils soient bénéfiques ou indésirables).
Il est aussi expert judiciaire dans une spécialité alors inédite (Médicament et recherche biomédicale) : à ce titre, il a été missionné dans de nombreuses affaires de santé publique (hormone de croissance, diéthylstilbestrol, anorexigènes, cérivastatine, vaccin contre l’hépatite B, éthers de glycol…)


Et puis aussi le syndicat du personnel infirmier, qui sait de quoi il parle, et qui cite aussi les infirmiers anglais et hongkongais... et qui "déconseille fortement" le vaccin de la grippe A.


Moi, je me dis que ce sont plutôt des gens d'expérience, non ?




25 septembre 2009

Les traders sont des gens raisonnables.



C'est ce que j'ai compris en écoutant M. Xavier Rolet ce matin à France Inter.
Et il s'y connait en traders parce que c'est le directeur de la bourse de Londres.

Et lui, il dit en résumé qu'une taxe de 0,005 % (la taxe Tobin) sur les opérations financières en bourse, ça empêcherait un certain nombre de transactions de se faire !

C'est à dire que les traders par exemple, ils voient une affaire qui va rapporter 10%, et ils se disent :
" d'accord, je place 1 millions d'euros, et comme ça, je vais gagner 100.000,00 € !"
Mais si il voit qu'il ne va gagner que 99.995,00 €, eh ben il va pas le faire !
Sûrement parce que c'est pas rentable ! Et c'est les investisseurs qui avaient besoin des 1 millions d'€ qui vont en pâtir.

Et là, je dis bravo !
Parce que des gens qui calculent aussi raisonnablement et précisément leur marge, c'est courageux.
Vous vous rendez compte : Ces traders gèrent leur argent à 0,005 % près !
Il faut qu'ils investissent 1 million d'€ pour gagner 5 € ! Et donc si on leur met une taxe de 5€ sur ce million d'€, eh bien ça ne vaut plus le coup de travailler.

Et moi je dis que c'est normal.
C'est pas comme si les traders étaient des gens qui achetaient des millions de n'importe quelle matière pour faire croire pendant quelques minutes que tout le monde en veut et pour que les prix montent, pour ensuite les revendre quelques minutes plus tard une fois que ces prix ont augmentés ! Et ainsi empocher pleins de sous sans avoir rien créé. Pas du tout !
S'ils faisaient ça, ce seraient des spéculateurs irraisonnés, et ils provoqueraient à moyen terme l'écroulement des bourses (parce que plus personne ne saurait vraiment combien vaut telle matière première) et des banques (parce que le vrai argent ne vaudrait plus rien).
Et ce n'est pas ce qu'ils font. Mais alors pas du tout !
Les Traders ne sont pas des gens qui manient à l'aveugle quelques centaines de millions d'€ sur un coup de téléphone en essayant d'équilibrer leurs opérations à zéro sur la journée.
Si les traders étaient des gens qui pouvaient perdre des millions sur le lait et en gagner autant sur le cuivre, on dirait que nous sommes fous de laisser des gens jouer à "richesses du monde" ou à "sim city" en grandeur nature avec nos vies. Mais heureusement, ce n'est pas le cas ! Ouf !

Les Traders sont des gens raisonnables, gérant leur argent "en bon père de famille", avec une vision précise de l'économie réelle et de l'industrie en général, et qui étudient avec précision une transaction à la marge la plus réduite avant de la faire. Ces études poussées peuvent parfois prendre plusieurs seamines et les transactions se font en rencontrant les personnes qui leur vendent et leur achetent les marchandises, et en rencontrant le personnel de ces entrprises et en visitant les locaux. Ils étudient aussi les conséquences possibles de leur transactions sur le tissu urbain de l'entreprise : Pérénnité de l'implantation, apport culturel des différentes communautés de la ville, impact de la transaction sur la ville, le quartier et les gens qui vivent là.
Ils étudient aussi les conséquences à long terme de ces transactions : Impact de l'exploitation de cette matière à vendre sur l'environnement, sur l'écosysteme de la région, sur la répartition des eaux dans la région ; Conséquences sur la climatologie de l'exploitation de cette matière, possibilités de disparition rapide d'une ressource et donc modification du sol, exploitation intensive des terres agraires avec utilisation d'engrais et industralisation de l'agriculture.
Ensuite, une fois qu'ils ont étudié cela, ils vont rencontrer les gens qui travaillent pour les exploitants de cette matière, et ils discutent avec eux. Ils étudient les possibilités d'étude supérieures des ouvriers des entreprises concernées par leur transaction, et prennent en compte la vie sociale de la ville concernée, avec tout ce que ça comprend en écoles, en services municipaux (police, odures ménagères, aides sociales, centre hospitaliers, écoles primaires et supérieures).
Tout celapour éviter la désertification possible de certaines régions d'exploitation d'une matière première en particulier si celle-ci venait à disparaitre trop vite.
Tout ça prend beaucoup de temps, mais comme les Traders sont des gens sérieux et raisonnables, ils ne rechignent pas à la tâche.
Heureusement que les Traders ne sont pas des pousse-boutons qui n'ont qu'un objectif : "faire la plus forte plus-value pour toucher le plus gros pourcentage".
Parce que si c'était le cas, on serait mal !

23 septembre 2009

"Sous les pavés" encore projeté



Il n'y a pas de faute de grammaire dans mon titre : 

Je vous en avais parlé  dans ce post, ce documentaire est VRAIMENT très bien.
Eh bien, voilà pour les parisiens une possibilité d'aller le voir en projection !

"SOUS LES PAVES, LA TERRE" sera projeté le 13 octobre à la Mairie du 2 ème à Paris (75).
Je vous donnerai l'heure dès qu'elle sera définitive.
Si vous le ratez, il sera aussi projeté au salon Marjolaine en novembre.

Et puis à plein d'autres dates dans toute la France. A voir ici.

On compte sur vous pour en parler et demander à ce qu'il soit enfin disponible à la vente en ligne.